DANS LA TÊTE DE SIMON DELISLE
Cette semaine, découvrez ce qui se passe dans la tête de... l'humoriste Simon Delisle!
Ton plus beau souvenir d’été?
Je l’ai vécu en juin dernier alors que je suis allé 3 semaines en Italie avec ma femme et mes enfants. Je rêvais de ce voyage depuis toujours et je n’ai pas été déçu. Les paysages, l’histoire et LA BOUFFE, MON DIEU LA BOUFFE! En plus, de le vivre en famille, c’était merveilleux.
Un conseil qu’on t’a donné que tu n’oublieras jamais
« N’oublie pas que c’est toujours ben juste des osties de jokes » Je ne me souviens pas de qui m’a dit ça en premier, parce que je l’ai entendu de plusieurs personnes. Un conseil fondamental quand tu fais de l’humour, mais aussi dans beaucoup d’aspects de la vie. C’est quand tu te prends trop au sérieux que tu passes à côté de l’essentiel. Un autre conseil important pour moi, c’est mon père qui me l’a dit. « Quand tu te poses des questions, ça veut souvent dire que tu as déjà la réponse ».
Le show le plus mémorable auquel tu as assisté?
Cet été j’étais auteur et humoriste sur le gala Juste pour rire Québec de mon ami Laurent Paquin. Suite à des problèmes techniques majeurs le soir du gala, Laurent a dû improviser et parler avec le public pendant presque 1hr le temps que l’équipe règle les problèmes. Quand le tout a été résolu, Laurent a dû refaire son numéro d’ouverture, qu’il avait déjà fait devant le même public. Et malgré le chaos qui régnait, malgré les retards, le stress, la fatigue, Laurent n’a jamais quitté son public, n’a jamais critiqué des membres de l’équipe ou démontré la moindre trace d’amertume ou d’exaspération. Ce soir-là j’ai vu à l’œuvre un grand maitre de l’humour.
Tu peux te téléporter pour la journée, où vas-tu?
Hawaï, parce que je rêve d’y aller depuis longtemps, mais surtout parce que c’est tellement long en avion que j’ai peur de pu sentir mes fesses pendant 7 ans, alors tant qu’à se téléporter aussi bien que ça en vaille la peine.
Ton plat fétiche pour recevoir à souper?
Ma tourtière du lac St-Jean a souvent fait tourner les têtes. Il y a quelques années, j’ai reçu des amis chez moi et j’avais fait une tourtière. Jay du Temple était là et il m’a avoué avant de partir, avoir mangé SEPT ASSIETTES de tourtière durant la soirée. Si le gars qui fait le Canada d’un bout à l’autre à la course, mange sept assiettes de ma tourtière… elle doit être pas si mal.
Ton plus récent coup de cœur artistique?
En choisir juste un, c’est cruel. Mais je dois admettre que l’artiste qui m’a le plus chamboulé récemment c’est l’auteur Jean-Christophe Rhéel que j’ai découvert en lisant son livre Ce qu’on respire sur Tatouine. Une plume incroyable. Décomplexée, unique et avec des images à la fois très fortes et très subtiles. J’ai ensuite dévoré son livre La blague du siècle. C’est un auteur qu’on voit de plus en plus dans un moment où on en a de plus en plus besoin.
Un coup de tête que tu regrettes cruellement?
De l’âge de 10 à 12 ans environ, j’ai suivi des cours de guitare classique et de solfège. Je trouvais ça difficile, je n’avais pas l’envie d’y mettre le travail nécessaire alors j’ai tout arrêté. Aujourd’hui, je repense souvent au fait que si j’avais persévéré, je pourrais jouer un peu de musique aujourd’hui. Un jour peut-être que je m’y risquerai, mais….
La qualité que tu aurais souhaité avoir?
Être manuel. Non seulement je ne suis pas habile, mais en plus, la plupart des tâches manuelles me stressent horriblement. J’aurais aimé avoir le talent et la confiance de monter un meuble Ikea.
Un moment charnière dans ta vie?
Quand je suis devenu papa est assurément en tête de liste. Mes enfants sont de loin mes meilleurs enseignants. Aussi, depuis que je suis père, je comprends ce que voulaient dire mes parents toutes les fois où ils m’ont dit « Tu vas comprendre quand tu vas avoir des enfants ». Et ils avaient tellement raison.
Une odeur dont tu ne peux te passer?
Si je fais abstraction de l’odeur des cheveux de mes enfants ou celle de la peau de mon épouse, parce qu’ils sont dans une catégorie à part, je dirais que l’odeur dont je ne peux pas me passer c’est celle du popcorn. À la Cage, au cinéma, et même chez moi (parce que j’ai aussi une machine de type cinéma à la maison), l’odeur du popcorn c’est la plus savoureuse. Elle me rappelle les cinémas, les clubs vidéo, les soirées films avec mes enfants et celles quand c’était moi l’enfant. Le popcorn, c’est la vie!
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