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Photo : Marc-André Dupaul

Renard Blanc, c’est un trio rock originaire de Saint-Hyacinthe composé des musiciens Vincent Lepage, Julien Beaulieu et Alexandre Crépeau. Actif depuis quelques années déjà, le groupe compte déjà deux excellents albums à son actif. En 2015, il fait paraître Empire onirique, suivi de Nuit en 2018. Trois mini-albums sont également prévus cette année! Renard Blanc nous propose sur chacune de ses œuvres un voyage surprenant... au commencement, vous ne savez jamais où vous terminerez …et c’est ce qui rend l’expérience des plus intéressantes! Le trio sera de passage au Studio, sur la Scène d’ici, le 21 août et pour l’occasion, on vous invite à découvrir un peu plus Vincent Lepage, chanteur et guitariste de Renard Blanc!

Qu’est-ce qui vous a incité à faire de la musique?

Je dirais que ce qui m’a incité à jouer en groupe c’est l’aspect création, découvrir comment amener mes idées ailleurs, la recherche sonore... Dépasser mes limites personnelles en jouant avec des gens.


Quelles sont vos sources d’inspiration?

Honnêtement, j’écoute de tout. Pour Renard Blanc, je dirais un mélange de la musique des années 70. Du rock au progressif… Les années 80 avec les synthétiseurs, le post-punk, le new-age et toute la musique qui en a découlé. Je suis né dans les années 90 alors c’est certain que ces années-là aussi m’inspirent. Finalement, la musique actuelle… bien que quand on écoute attentivement, on se rend vite compte qu’elle va elle aussi chercher dans ces années-là!


Si vous aviez une ambiance à suggérer pour écouter votre matériel, ce serait?

Renard Blanc, je dis souvent que c’est de la musique introspective. On ne comprend pas toujours le sens des paroles ou même ce que je dis, alors je conseillerais d’écouter notre musique dans des écouteurs, en lisant un livre, ou simplement en se fermant les yeux, couché quelque part.


Quel est votre rêve le plus fou?

Je dirais que notre musique s’éloigne des frontières du Québec. On ne fait pas vraiment de la chanson à texte, plus un tout musical et on aimerait beaucoup pouvoir se présenter en Europe, ailleurs au Canada…


Qu’est-ce qui vous rend le plus fier?

On n’a jamais essayé de « fitter » dans un moule! On est resté fidèle à nos idéaux tout en étant très équitable entre nous. On n’a jamais essayé de s’adapter pour faire de la musique plus accessible. On est en constante recherche sonore … et si on fait une très longue pièce, on ne va pas la couper pour qu’elle devienne radiophonique. On veut créer un « mood », une ambiance et surtout ne pas faire de concession.


Votre découverte québécoise récente?

Oh est-ce que je peux en nommer trois? On a un studio où l’on fait de la musique et on est comme une petite coop, il y a plusieurs artistes qui s’investissent… Alors je voudrais faire découvrir trois artistes que j’ai connus là.

Le premier, c’est Hôte (Marc-André Dupaul). Il fait de la musique électro super avant-gardiste. Il est très humble et il a de super beaux textes.

Le second, c’est Malaimé Soleil (Francis Leclerc). Un artiste très vrai qui fait dans le rock Indie. Il a sorti un mini-album l’an passé et il va bientôt sortir du nouveau matériel! Un artiste aux multiples influences et aux très bonnes chansons à textes!

Le troisième, c’est Georges Ouel. De la chanson française avec de beaux textes, un peu country-folk!


Les prochains mois pour Renard Blanc, ça ressemblera à quoi?

On va enregistrer du nouveau matériel et sortir un mini-album prochainement. En fait ça va être un triptyque : trois mini-albums de trois chansons qui vont éventuellement se retrouver dans un album complet en digital – covid oblige. Le premier, Combustion, va sortir à la fin du mois, alors c’est super, on aura comme un mini lancement au Studio!


À quoi peut-on s’attendre d’un spectacle de Renard Blanc?

C’est comme une vague que l’on construit et que l’on déconstruit… ça nous amène vers divers horizons. C’est une belle occasion de découvrir notre musique!


Si vous deviez nommer une image pour décrire le spectacle que vous présenterez sur la scène du Studio, ce serait quoi?

Je dirais une vague et le rock en spirale. Ça commence, puis ça termine … mais quand tu penses que c’est fini … ça revient! Ça va un peu dans tous les sens, mais en étant cohérent…


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