Constantinople et Hana Blazíková

Mettant en scène des musiciens virtuoses porteurs des traditions de l’Iran, ce concert est un cri d’espoir et de liberté qui émane de cette civilisation plurimillénaire. Chants d’espoir est ni plus, ni moins qu’un hymne à la richesse et à la beauté de cette culture parmi les plus remarquables au monde. Le maître sublime du kamancheh, Kayhan Kalhor, dialogue ici avec Kiya Tabassian au sétar et Hadi Hosseini au chant persan. Si le raffinement des jardins de Chiraz et des mosaïques d’Is­pahan ont fait la réputation de l’Iran, cette culture brille aussi par son admirable production musicale et poétique qui transcendera toujours les affres de l’his­toire.

Dans ce programme innovant, les musiques sublimes et sophistiquées des anciennes civilisations d’Afghanistan, d’Inde et d’Iran sont mariées avec finesse. Les dialogues entre le rubab du maître afghan Homayoun Sakhi, la flûte de bambou du prodigieux Shashank Subramanyam et le sétar persan du virtuose Kiya Tabassian sont enrichis de l’interprétation éblouissante du percussionniste Hamin Honari. Rarement entendues ensemble, ces mélodies an­cestrales témoignent de cultures extrêmement riches et influentes et sont ici transcendées par le jeu de ces virtuoses.

L’un est mauricien, l’autre est suisse et pourtant, Yannick Nanette et Thierry Jaccard prouvent ensemble que la musique est un langage universel et qu’il suffit de quelques notes métissées de blues pour voyager autour du monde. 

Avec son nouvel album Sadela, le tandem The TWO s’immisce dans l’imaginaire créole et explore toutes les nuances des blues insulaires, confrontant de nouveaux paysages et de nouvelles textures. L’itinéraire musical de ces chansons passe inévitablement par les genres folkloriques issus de l’esclavage et transpire le bouillonnement intérieur du blues qui vibre au fond de l’âme et dans les os, même.